Caractéristiques
Grande migratrice, la baleine à bosse parcourt chaque année plusieurs milliers de kilomètres. Elle passe des eaux fraîches de l’Antarctique où elle se nourrit de krill et de petits poissons (décembre à mars), aux eaux tropicales ou subtropicales où elle se reproduit et met bas (juin à octobre).
Chanteurs et acrobates, les mâles émettent des chants longs, mélodieux et complexes et réalisent des sauts spectaculaires et des frappes de nageoires très puissantes pour attirer les femelles pendant la période de reproduction.
La plupart du temps solitaire, l’espèce est observée en paire ou en petits groupes pouvant atteindre 20 individus.
A La Réunion, les baleines à bosse fréquentent préférentiellement la zone côtière devant Saint Gilles, et notamment le plateau de faible profondeur appelé « le sec ». Les couples mère-baleineau privilégient les eaux proches de la côte pour le repos.
- TypeCétacé à fanons
- TailleMesure entre 11 et 18 mètres
- PoidsPèse entre 25 et 40 tonnes
- Espérance de viePeut vivre jusqu’à 70 ans
- Physionomie
Elle possède de très longues nageoires pectorales. Sa caudale lui sert de carte d’identité, qui permet d’identifier chaque individu.
Sa tête possède des protubérances.
Son nom lui vient de la bosse située à l’avant de sa nageoire dorsale.
Son souffle en forme de buisson peut atteindre les 3 mètres de hauteur.
- CouleursCorps robuste, gris foncé, avec ou sans taches blanches sur le ventre
une globe trotteuse
Grande migratrice, la baleine à bosse parcourt chaque année plusieurs milliers de kilomètres. Elle passe des eaux fraîches de l’Antarctique où elle se nourrit de krill et de petits poissons (décembre à mars), aux eaux tropicales ou subtropicales où elle se reproduit et met bas (juin à octobre).
Chanteurs et acrobates, les mâles émettent des chants longs, mélodieux et complexes et réalisent des sauts spectaculaires et des frappes de nageoires très puissantes pour attirer les femelles pendant la période de reproduction.
La plupart du temps solitaire, l’espèce est observée en paire ou en petits groupes pouvant atteindre 20 individus.
A La Réunion, les baleines à bosse fréquentent préférentiellement la zone côtière devant Saint Gilles, et notamment le plateau de faible profondeur appelé « le sec ». Les couples mère-baleineau privilégient les eaux proches de la côte pour le repos.
Menaces
- L’espèce a été la cible de la chasse intensive depuis le début de l’ère industrielle. Aujourd’hui classée en tant qu’espèce protégée, la baleine à bosse reconstitue sa population petit à petit à travers les océans.
- Cependant, elle est encore classée en danger par l’UICN.
- A l’échelle mondiale, la baleine à bosse subit une série de menaces qui fragilisent son avenir : collisions avec les navires, pollution sonore, acidification des océans, filets fantômes, pêche intensive, changement climatique et diminution des ressource nutritives…
Statut UICN
Mondial : préoccupation mineure
Galerie photos
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Projets en cours
Globice étudie les baleines à bosse depuis sa création en 2001. Des programmes dédiés comme CCONCER, MIROMEN ou ET.CET.R.A. ont permis de développer progressivement des recherches de plus en plus approfondies sur les baleines afin de mieux comprendre les modes d’utilisation des sites de reproduction dans le sud-ouest de l’océan Indien. Différents types de suivis sont mis en oeuvre : observation et photo-identification, analyse de données environnementales, enregistrement des chants de baleines à bosse, suivi satellitaire.