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|28 novembre 2024

Lancement du projet COHAB

Le projet COHAB vise à favoriser une cohabitation durable du trafic maritime et de la mégafaune marine dans les eaux côtières françaises protégées de l’océan Indien.

Le trafic maritime généré par les activités côtières constitue une pression anthropique en constante augmentation, particulièrement néfaste pour la mégafaune marine (cétacés et tortues marines). Par leur présence, leur pratique, et les bruits qu’ils émettent, les navires perturbent les habitats, les comportements et les activités vitales des individus, et peuvent induire des collisions, responsables de blessures graves ou fatales.
 
 
Dans les eaux côtières de La Réunion et de Mayotte, une croissance exponentielle des activités commerciales et plaisancières est observée. Ce constat suscite une inquiétude importante au regard de la conservation des cétacés et des tortues marines qui résident dans ces eaux ou les visitent. Il parait important que les aires marines protégées de ces deux territoires français de l’océan Indien, la Réserve Naturelle Marine de La Réunion, et le Parc Naturel Marin de Mayotte, puissent jouer leur rôle de refuge pour les cétacés et les tortues marines.
 
 
La réduction des menaces induites par un trafic maritime croissant impliquent une meilleure gestion des usages en mer afin d’établir une cohabitation durable entre les cétacés, les tortues marines et les navires. Pour cela, le projet COHAB propose d’apporter des connaissances précises sur le trafic maritime côtier et les zones à enjeux pour ces espèces à La Réunion, et également des informations sur la perception et l’acceptabilité par les usagers des mesures existantes et potentielles de réduction de ces menaces. A Mayotte, le projet initiera l’acquisition des premières données sur le trafic maritime côtier et les pressions qu’il génère dans les eaux du Parc Naturel Marin de Mayotte.
Le projet COHAB, porté par GLOBICE, est réalisé en partenariat avec la Réserve Naturelle Marine de La Réunion, le CEDTM, RMR-Kélonia et Céta’Maoré, et le soutien du Parc Naturel Marin de Mayotte.
 
 
Il est cofinancé par l’Union Européenne dans le cadre du programme BestLife 2030.