Etude du chant des baleines
Globice étudie depuis 5 ans la connectivité des populations de baleines à bosse dans l'océan indien en ayant recours à l'acoustique passive et à l'étude des chants.
Depuis maintenant 5 ans, Globice étudie les chants des baleines à bosse. Un premier travail a été effectué à la Réunion en 2016 et 2017 pour caractériser la fréquentation de différents sites de l’île par les mâles chanteurs (Programme CCONCER).
Depuis 2018, nous menons grâce à nos différents partenaires un programme plus vaste à l’échelle du sud ouest de l’océan Indien pour nous intéresser à la structure du chant. En comparant les différents chants enregistrés au fil des années sur chaque site nous essayons de déduire la connectivité des populations de baleine à bosse dans la région, c’est à dire comment tous ces mouvements de baleines à bosse dans la zone s’articulent au sein et au fil des saisons de reproduction (c’est notamment l’un des volets du Programme ET.CET.R.A).
Une animation pédagogique a été réalisée pour résumer les enjeux, objectifs et premiers résultats des études sur les chants de baleine à bosse dans le cadre de ces programmes.
Nous avons prolongé ces études acoustiques avec le nouveau programme scientifique COMBAVA, qui couvre des campagnes de collecte de données de chant pour les hivers 2020 et 2021 (juin à octobre). Ainsi sont programmés pour 2021 des déploiements d’hydrophones à La Réunion, Sainte-Marie/Tuléar et Nosy Be (Madagascar), Tanzanie, Mayotte, Mozambique, Kenya et Australie.
Cette méthode acoustique nous permet d’apporter des informations sur la connectivité des populations. A cela s’ajoute les résultats complémentaires des études portant sur les données “tagging" et de photo-identification, pour essayer d’avoir le tableau le plus complet sur ces mouvements de baleines à bosse (chaque méthode à ses avantages et ses inconvénients).